Communiqué de presse
Barcelone, le 1er mars 2017. A l'occasion du Mobile World Congress (MWC), VIFIB lance un kit "5G LTE" destiné aux communes souhaitant déployer leur propre réseau à très haut débit ou leur propre réseau IoT.
En 2017, il est anormal que la 4G soit encore difficile d'accès. La technologie permet aujourd'hui pour un investissement de moins de 10.000€ de déployer une infrastructure LTE dotée de fonctions avancées de type 5G : faible latence, IoT basse consommation, cache proactif, mesh résilient, débit de 150 Mbps à 1 Gbps, etc. Le coût de cette infrastructure partagée revient en leasing à moins de 300€ par mois ce qui la met à la portée du budget d'une commune de 300 habitants. En intégrant l'amortissement des bandes de fréquence mises aux enchères par l'Etat et le coût d'exploitation de l'infrastructure, on atteint un total de 500€ par mois.
Jean-Paul Smets, Président de VIFIB, précise: "le kit 5G LTE de VIFIB fonctionne de façon totalement automatique et autonome. Il est aussi simple à déployer qu'un point d'accès WIfi et peut couvrir jusqu'à 20 km de distance avec une bande passante agrégée pouvant dépasser plusieurs dizaines de Gbps grâce au mécanisme de mesh."
Hormis les obstacles réglementaires, il n'existe donc pas de justification économique ou technologique pour expliquer le fait que près de 70% du territoire d'un pays développé comme la France ne dispose toujours pas de couverture 4G.
Quant à ces obstacles réglementaires, l'obsolescence des règles, la carence du privé et de l'Etat ainsi que l'ouverture générale en faveur des collectivités locales peut permettre à celles-ci de jouer le rôle d'opérateur de télécommunication, sous certaines conditions. En France, chaque collectivité a par exemple le droit de déployer elle-même le très haut débit sur son territoire quand les autres solutions ont échoué.
Dans le respect des conditions réglementaires, le kit « 5G LTE » de VIFIB peut ainsi permettre à des collectivités de proposer la 4G/5G sur leur territoire, tout en bénéficiant d'une assistance technique et juridique pour y parvenir.
Les communes intéressées par l'offre peuvent s'inscrire sur: www.signal5g.com
URL permanente du communiqué de presse
www.vifib.com/press/news-VIFIB.5G.Launch
Contacts
Jean-Paul Smets - CEO Nexedi SA - jp (at) nexedi (dot) com - Tel. +33 (0)6 29 02 44 25
Prospectus
Un prospectus explicatif est téléchargeable à l'URL: http://www.vifib.com/NXD-5G.Revenue.Sharing.Europe.Generic?format=
La technologie LTE 5G
Le point d'accès "5G LTE" combine plusieurs technologies:
- une station de base LTE Amarisoft avec core network local (150 Mbps à 1 Gbps selon les modèles)
- un réseau mesh résilient re6st / babel
- des contenus et applications Web accélérés par edge cloud SlapOS
- un collecteur bufferisé fluentd pour objets connectés NB-IoT
- un tête radio d'une puissance de 20W (CISO ou MIMO)
- un ou plusieurs liens satellite (30 Mbps par accès) pouvant évoluer vers des liens radio ou filaires pour des débits plus importants
Ces technologies permettent d'atteindre un coût complet d'investissement de moins de 10.000€ par station de base autonome avec un coût mensuel d'exploitation de l'ordre de 200€. Le déploiement d'un réseau LTE dans une commune de 200 habitants devient ainsi rentable. Ce type de technologie est déjà utilisé pour des applications militaires et civiles mais peine encore à convaincre les opérateurs traditionnels dont les directions techniques ont encore du mal à imaginer qu'il existe une alternative aux grands équipementiers.
Plusieurs raisons nous ont décidé à intégrer le terme "5G" dans cette offre alors que le standard 5G n'est pas encore défini:
- de nombreux déploiements de soit-disant 5G ont déjà commencé ce qui nous incite à adopter la même terminologie ;
- plusieurs aspects de notre offre (IoT, backhaul mesh, core network local, latence réduite, cache proactif, edge cloud) relèvent des objectifs du futur standard 5G.
Le haut débit en France
Près de 50% du territoire français ne dispose toujours pas d'un accès à Internet à plus de 30 Mbps alors que ce type d'accès est devenu la norme en Europe de l'Est ou dans des régions de Chine particulièrement pauvres comme le Yunnan. La France est classée derrière le le Kazakhstan, Pakistan, le Pérou, l'Espagne, la Turquie pour sa couverture 4G.
Malgré les 7 milliards d'Euros collectés par l'Etat pour les licences 4G, malgré un plan très haut débit de 35 milliards d'Euros, la position française dans le classement mondial du haut débit ne cesse de se dégrader. Les usines françaises souvent situées en zone blanche ne disposent pas d'accès Internet à très haut débit et ne peuvent donc pas bénéficier des gains du compétitivité apportés par le Web ou le Cloud Computing. La désindustrialisation s'accélère.
Or, déployer un réseau 5G LTE dans une commune coûte de nos jours moins de 10 K€, c'est-à-dire un prix équivalent à celui d'une automobile d'entrée de gamme d'un service municipal. Equiper la moitié des communes françaises situées dans les zones blanches coûterait moins de 200 millions d'Euros, soit moins de 100 fois moins que le montant global du plan très haut débit. Il n'existe donc aucun obstacle technique ou économique au retard français.
D'un point de vue juridique, diverses dispositions permettent d'envisager un tel déploiement. Le droit a en effet beaucoup évolué depuis la condamnation du tribunat administratif de Nancy en février 1999 qui permit à Orange (alors France Télécom) par tribunal interposé d'empêcher la communauté urbaine du Grand Nancy de fournir le haut débit aux citoyens alors que les fibres étaient déjà posées. A cette époque, France Télécom expliquait publiquement aux lorrains que le RNIS à 128 kbps était largement suffisant pour les usages courants. Alcatel refusait de produire des DSLAM IP low-cost. Free avec l'aide de Huawei pu ainsi tirer avantage du conservatisme d'acteurs historiques peu favorables au haut-débit.
Les opérateurs de télécommunications sont donc en 2017 bien plus ouverts aux innovations susceptibles d'accélérer l'adoption du très haut débit et faire croître leur nombre d'abonnés au détriment de leurs concurrents. L'Etat joue son rôle de stratège et d'aiguillon industriel en soutenant le projet de recherche OSTV (dont est membre Nexedi, la maison mère de VIFIB). L'ARCEP soutien l'innovation et les usages décentralisés.
Il est donc peu probable que l'histoire se répète au détriment des industriels européens et de la compétitivité des territoires français.
L'exemple de Kuklen
En 2004, les habitants de Kuklen en Bulgarie ont décidé de ne pas attendre que les opérateurs de télécommunications installent le très haut débit. Ils ont donc déployé eux-mêmes un réseau Ethernet municipal fournissant un accès Internet à 100 Mbps, sans aucune subvention. Cette arrivée du très haut débit a permis l'émergence de nombreuses activités innovantes s'appuyant Internet. Une partie du réseau de VIFIB est ainsi hébergé à Kuklen. Non loin de là, la société Olimex aide de nombreuses startup dans le monde à créer des objets connectés intelligentes.
Il a fallu près de 10 ans pour que les opérateurs historiques apportent le très haut débit ailleurs en Bulgarie. Quant au réseau de Kuklen, il est désormais exploité par un opérateur national.
L'exemple de Kuklen montre que des citoyens peuvent investir en avance de phase et favoriser ainsi le développement économique local en attendant que des acteurs plus traditionnel comprennent qu'il existe réellement un marché que l'on peut exploiter avec des technologies adaptées.
Vers 1 Tbps dans les zones blanches
L'offre 5G LTE de VIFIB n'est qu'une première étape vers des réseaux à 1 Tbps. Les technologies pour atteindre de tels débits sont désormais disponibles. Les communications optiques du DLR permettent de dépasser le Tbps (1000 Gbp) sur quelques kilomètres. De nouveaux objets volants stationnaires permettront d'agréger des dizaines d'antennes et couvrir une région complète pour un investissement de l'ordre de 1€ par habitant. Quant aux technologies de radio logicielle (Software Defined Radio), elles bénéficient déjà de l'accroissement de la taille des vecteurs dans les processeurs pourraient ainsi permettre de diviser par 4 la latence des réseaux LTE, sans attendre la 5G. L'utilisation de GPU pourrait augmenter la puissance de calcul pour couvrir les besoins du traitement massif d'interférences (massive MIMO).
A propos de ViFiB
ViFiB est une entreprise du groupe Nexedi spécialisée dans les services "After Cloud" destinés aux entreprises ayant besoin de plus de flexibilité, de plus de résilience et d'une meilleur protection du secret des affaires. ViFiB exploite sous SlapOS une infrastructure massivement décentralisée de Cloud Computing conçue pour protéger les applications critiques et les données des entreprises d'une éventuelle défaillance des infrastructures centralisées de Cloud Computing. ViFiB est un contributeur majeur au logiciel libre SlapOS d'allocation, d'orchestration et de facturation de services.
Plus d'informations sur http://vifib.com/
A propos d'Amarisoft
Amarisoft est une entreprise dédiée aux technologies LTE 4G (5G). Sa pile logicielle LTE unique au monde tourne intégralement sur un PC standard (y compris la couche PHY). Cette technologie permet d'accélérer le développement de produits tels que des eNodeB, core networks, équipements NB-IoT ou solutions v-RAN. Intégrant recherche, prototypage, test, production, industrialisation et maintenance, l'écosystème de partenaires et d'intégrateurs garantit le succès de vos projets dans le domaine des télécommunications radio. Avec plus de 200 clients dans le monde, cet écosystème grandit rapidement. Il est ainsi possible de répondre à une large clientèle: équipementiers de télécommunication, opérateurs, intégrateurs, agences gouvernementales, universités, laboratoires de recherche.
Plus d'informations sur http://www.amarisoft.com
A propos de SlapOS
SlapOS est un logiciel libre d'allocation, d'orchestration et de facturation de services. SlapOS est optimisé pour les hautes performances, la minimisation des coûts d'exploitation et la réduction de la consommation énergétique. L'architecture modulaire de SlapOS prend en compte l'ensemble des aspects de l' "After Cloud", notamment l'approche "No Datacenter", le "Edge Computing" et le "Multi Cloud". SlapOS intègre la virtualisation (kvm, ZeroVM), une plate-forme de développement en ligne (PaaS) et un magasin d'applications en mode "Software as a Service" (SaaS).
SlapOS unifie au travers d'un paradigme DevOps élémentaire l'automatisation de l'exploitation d'une infrastructure moderne: administration, déploiement, configuration, monitoring, sauvegarde, restauration, test, mise à jour, migration de données et facturation. SlapOS est compatible avec les principaux standards du marché (VMWare, OpenStack, Amazon, Azure, etc.) et les principales architectures (Intel, ARM, MIPS, etc.).
Plus d'informations sur http://slapos.org/
Mentions légales
Nexedi et ERP5 sont des marques déposées de Nexedi. SlapOS est une marque déposée de ViFiB SARL. Toutes les autres marques sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.